Activités

L’observatoire scientifique RhônEco accompagne depuis la fin des années 1990 le programme de restauration du fleuve. Il s’agit d’un programme de long terme qui a pour objectif l’évaluation et la modélisation des effets de la restauration sur l’hydrosystème fluvial. Il contribue à la définition du potentiel écologique du fleuve et à la gestion de l’écosystème.

Les suivis réalisés dans RhônEco s’intéressent plus spécifiquement aux effets 1) de l’augmentation des débits réservés dans les Rhône court-circuités ; 2) des réhabilitations hydromorphologiques de lônes ; 3) du démantèlement des marges alluviales ; 4) des réinjections sédimentaires dans le lit mineur.

Le programme repose sur une description fine des caractéristiques physiques des milieux restaurés (débits, sédiments, température, exposition aux polluants…) et des communautés biologiques (poissons, macroinvertébrés, végétation aquatique et ripisylve…). Il étudie entre autres l’évolution des habitats liés à l’augmentation des débits réservés ou les modifications de la connectivité hydrologiques et les processus de sédimentation dans les lônes réhabilitées. RhônEco analyse surtout les liens entre ces changements et ceux observés sur la biodiversité et les cycles de vie des espèces. L’objectif est aussi de relier les observations biologiques aux processus fondamentaux de l’hydrosystème (par les productivité, le cycle du carbone…) dont le maintien et l’optimisation font partie des enjeux de la restauration.

Le programme est structuré en 5 axes de recherche :

Méthodologie

Le programme repose sur une description fine des caractéristiques physiques des milieux restaurés (débits, sédiments, température, exposition aux polluants…) et des communautés biologiques (poissons, macroinvertébrés, végétation aquatique et ripisylve…). Il étudie entre autres l’évolution des habitats liés à l’augmentation des débits réservés ou les modifications de la connectivité hydrologiques et les processus de sédimentation dans les lônes réhabilitées. RhônEco analyse surtout les liens entre ces changements et ceux observés sur la biodiversité et les cycles de vie des espèces. L’objectif est aussi de relier les observations biologiques aux processus fondamentaux de l’hydrosystème (par les productivité, le cycle du carbone…) dont le maintien et l’optimisation font partie des enjeux de la restauration.

Il s’agit également de tester de nouvelles approches pour évaluer les effets de la restauration, par exemple en testant des suivis de la biodiversité à partir de l’ADN des organismes ou en étudiant les processus écologiques (décomposition de la matière organique, métabolisme écosystémique, émissions de carbone…) sur le Rhône restauré.

L’observatoire RhônEco se déploie aujourd’hui à l’échelle du fleuve, sur plus de 500 km. Il concerne neuf secteurs aménagés entre la Suisse et la Méditerranée (Chautagne, Belley, Brégnier-Cordon, Miribel, Pierre-Bénite, Péage-de-Roussillon, Baix-Logis-Neuf, Montélimar et Donzère-Mondragon).

L’approche comparative multi-sites développée par RhônEco est fondamentale. Elle permet d’identifier les effets de la restauration dans un contexte de pressions multiples et de changements environnementaux globaux et rapides.

Données collectées

Les connaissances acquises permettent d’évaluer l’efficacité des actions de restauration au regard des objectifs fixés et de proposer des retours d’expériences opérationnels informés.

Les nombreuses données collectées sont indispensables pour développer des modèles scientifiques valides : c’est-à-dire des représentations simplifiées du fonctionnement écologique du fleuve. Ces modèles permettent de décrire mais surtout de prédire les effets de la restauration sur les habitats et la biodiversité (poissons, macro-invertébrés…). Ils servent également à évaluer la durabilité des actions de restauration.

Le travail d’analyse et le travail de modélisation sont particulièrement utiles à la fois pour adapter les travaux réalisés et pour élaborer de nouvelles stratégies de restauration.